L’Islande

islande randonnée

Bonjour bonjour!

Ça vous dirait un aller-retour en Islande aujourd’hui? Ma soeur a visité ce pays à la fin du mois d’août dernier et a gracieusement accepté de partager son expérience avec nous. Moi qui rêve déjà voyage en tout temps, cet article me donne le goût de faire mon sac et de partir à l’aventure immédiatement. Je vous laisse à sa plume pendant que je vais compter le nombre d’heures de vacances qu’il me reste! 😉

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Bonjour à tous,

Il me fait plaisir de vous retrouver pour une nouvelle chronique Voyages. Après plusieurs séjours en Amérique centrale (Nicaragua, Guatemala, Salvador, Belize) ces dernières années, j’ai décidé cet été de rejoindre les grands courants touristiques et d’aller passer deux semaines en Islande avec un ami. Outre son coût de la vie élevé, la croissance fulgurante de son industrie touristique et l’espoir de paysages majestueux, je ne connaissais pas grand chose de cette destination tendance avant de partir. Voici, selon mon expérience personnelle, 10 choses à savoir sur ce petit pays nordique.

islande van

  1. Droit devant : une seule route pour faire le tour de l’île

Le tour de l’Islande se complète en 1 330 kilomètres, en suivant la Route 1 (aussi connu sous le nom Ring Road). À l’image de nos routes de campagne, cette route principale n’a qu’une voie par direction. Prenez garde toutefois, beaucoup de ponts (surtout dans le sud) n’ont qu’une seule et unique voie : la première voiture engagée a donc priorité, les voitures en sens inverse devant s’arrêter à l’entrée du pont et attendre leur tour. Plusieurs attractions sont accessibles directement depuis la Route 1 et tout est bien indiqué. Ces panneaux sont bien visibles (même si indiqués au dernier moment), car il n’y a pas d’affiches publicitaires (!) sur le côté de la route en Islande. Cette absence de pollution visuelle nous permet de profiter pleinement de la vue. YEAH!

  1. Le paradis des camping cars

Selon notre expérience (et celle de beaucoup d’autres voyageurs rencontrés sur la route), la meilleure façon de voir le pays est de louer une voiture (et une tente) ou, encore mieux, un camping car (pour être à l’abri de la pluie et du vent)! Notre campeur avait deux sièges à l’avant et un matelas à l’arrière, incluant quelques espaces de rangement et de la vaisselle de camping. Plusieurs compagnies louent ce genre de véhicules en Islande, alors ça vaut la peine de magasiner les prix (assez chers!) et les options incluses dans la location (nombre de kilomètres, assurances, équipements…).

  1. Attention aux moutons (et aux oiseaux) aventureux sur la route

Lors de la location de notre campeur, on nous a avisés de faire attention aux moutons en liberté qui traversent la route. Moi qui adore les moutons, j’espérais secrètement que nous en croisions au moins un sur notre chemin (à distance bien sûr!). Et bien j’ai été choyée! Ils sont PARTOUT!. Et malgré le nombre de voitures qui passent, ils semblent chaque fois surpris d’en voir une et peuvent décider de bondir devant nous pour traverser la route. Même chose pour les oiseaux qui s’y prélassent, ou qui volent bas pour défier le vent qui souffle fort. La prudence est de mise, tout comme l’appareil-photo à proximité!

islande chute

  1. Un décor qui change rapidement…

Les paysages changent constamment en Islande! En quelques kilomètres, il est possible de passer d’une vallée verdoyante, à un glacier (dont le plus grand en Europe), à une plage de sable volcanique, à un champ de lave centenaire recouvert de mousse. WOW! On ne cesse de s’émerveiller sur la route! Heureusement, l’Islande y a pensé et propose plusieurs aires d’arrêt et de pique-nique pour profiter de la vue sans gêner la circulation.

  1. … tout comme la météo!

Une seule chose change plus souvent que les paysages : la météo! On passe rapidement d’un beau ciel bleu à un nuage de brume qui recouvre les montages. BRRR! Sur la péninsule de Snæfellnes, nous avons même rebroussé chemin de quelques kilomètres pour profiter du beau temps, car le temps était pluvieux et gris au-dessus du village où nous avions prévu camper alors que, quatre kilomètres avant, le ciel était dégagé et le soleil régnait! Selon les Islandais : il n’y a pas de mauvaise température, que de la mauvaise préparation!

islande lait d'amandes

  1. Un pays vegan-friendly, surtout en camping

Nous n’avons pas eu l’occasion d’expérimenter beaucoup la gastronomie islandaise, car la moindre visite au resto (incluant les fast foods) vous allège de quelque 30 $. OUCH. Cependant, le pays se targue d’offrir des options végéta*iennes dans ses restos et les épiceries proposent plusieurs produits d’origine végétale, comme des laits (avoine, amandes, soya…), des noix, des saucisses végés, etc. Les prix sont un peu plus chers qu’ici (dites merci à la faiblesse du dollar canadien), mais tout de même relativement raisonnables en épicerie. À titre d’exemple, comptez entre 200 et 450 couronnes (soit 2,50 $ à 5 $) pour un litre de lait végétal.

islande reykjavik

  1. La joie des édifices tout-en-un

Si la capitale (Reykjavik) compte 130 000 habitants et la seconde ville du pays (Akureyri) 18 000, le reste du pays est parsemé de petits villages de 25 à 2 000 habitants. Vous trouverez rapidement qu’un village de plus de 1 000 habitants, avec deux hôtels et une épicerie, ressemble à une vraie mégapole! 😉 Dans les plus petits villages, il n’est pas rare que la station-service serve aussi de restaurant, de bureau d’information touristique, d’épicerie… et même d’auberge dans certains cas! Un vrai one-stop shop!

  1. Méfiez-vous des heures d’ouverture aléatoires et changeantes

Que vous prévoyiez vous baigner dans une piscine publique, faire des provisions ou, à plus forte raison, acheter du vin ou de la bière pour l’apéro au Vinbúdin (la SAQ islandaise), vérifiez les heures d’ouverture à l’avance. Elles varient souvent d’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre. Par exemple, à plusieurs endroits, le Vinbúdin n’est ouvert que du jeudi au samedi, de 16 h à 18 h. Ou encore le lundi, mardi et mercredi de 11 h à 14 h, le jeudi et vendredi de 14 h à 18 h et le samedi de 10 h à 16 h. Et plusieurs magasins sont fermés le dimanche, à l’extérieur de Reykjavik. Difficile de s’y retrouver, surtout quand on est seulement de passage!

Petite note : pour l’alcool, on vous recommande d’en apporter de la maison (la quantité admise pour entrer au pays est élevée) ou encore d’en acheter à la boutique hors taxes de l’aéroport, à votre arrivée. Sinon, sachez que la moindre bière vous coûtera environ 5 $ au Vinbúdin (sans parler du prix du vin…).

  1. Sortez des sentiers battus pour vous éloigner des flux touristiques

Si vous vous arrêtez en Islande seulement quelques jours, notez qu’il y a plusieurs attractions près de la capitale, comme le célèbre Blue Lagoon et le Cercle d’or, qui inclut la vallée de Pingvellir (le lieu du premier parlement viking), les geysers de Geysir et la chute Gullfoss. Cette région est très touristique (lire : deux millions de touristes par année), tout comme le sud de l’île. Cependant, dès que vous dépassez Jökulsárlón au sud ou la péninsule de Snæfellnes, vous vous retrouvez souvent seuls au monde sur la principale route du pays. Ça vaut la peine de prendre des détours, de vous éloigner de la route principale et de partir à l’aventure (avec des provisions bien sûr!).

islande glaciers

  1. Des activités variées, des choix déchirants

À moins de partir six mois (et même encore!), il vous sera difficile de tout faire et tout voir en Islande. D’où la difficile nécessité de faire des choix parmi la multitude d’activités offertes : courtes ou longues randonnées, bains thermaux, sorties en bateaux pour voir les baleines, les phoques ou les macareux, promenades à cheval, etc. Pour vous donner quelques idées, voici nos cours de cœur personnels :

  • La randonnée Kristinartindar (17,5 km, 8-9 heures) dans le Parc national de Skaftafell (sud);
  • Le lagon de Jökulsárlón, avec des icebergs qui s’échouent sur la plage de sable noir (sud);
  • La courte randonnée (8 km, 2 heures) à Skálanes, pour une vue magnifique sur le fjord (est);
  • Les bains thermaux de Grettislaug (nord) ou la piscine publique verte de Lýsuhólslaug (ouest);

En bref, je vous recommande fortement l’Islande si vous aimez la nature et le plein-air. Malgré les prix élevés, il est possible de s’en sortir pour un coût raisonnable, car les billets d’avion sont peu dispendieux et la vie en camping est relativement abordable.

Maintenant, préparez-vous à rouler et à être émerveillés!

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Merci à ma petite soeur pour ce merveilleux voyage par procuration! La prochaine fois, je me cache dans ses valises!

Bonne journée!

alexe

5 réflexions sur “L’Islande

  1. Lou

    S’il y a un voyage que je veux faire, c’est bien celui-là! Je capote sur l’Islande depuis 30 ans. Je me promets bien d’y aller d’ici 2 ou 3 ans. Quitte à y aller seule. Merci pour ce beau partage!

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    • Gabrielle

      Allo! Je suis bien contente que l’article te plaise! 🙂

      Outre le billet d’avion (700$CAN dans mon cas), le plus gros poste budgétaire a été la location du van (2600$CAN pour 12 jours, soit 1300$ chacun). Sinon, sur place, nous avons dépensé environ 1000$CAN chacun, incluant l’hébergement (environ 50$ par nuit pour un lit en dortoir à Reykjavik et 20$ par nuit en camping sur la route) et la nourriture (très, très de base, cuisinée nous-mêmes (sauf 2-3 restos) et avec quelques produits apportés de la maison pour économiser). Heureusement, la plupart des attractions sont gratuites ou peu chères (sauf les bains thermaux, pour lesquels il faut compter entre 10$ pour les petits en pleine nature et 60-70$ pour le Blue Lagoon ou celui de MyVatn).

      Pour un total approximatif de 3000$ chacun (ou 6000$ pour deux) pour deux semaines en mode économique : par contre, c’est très facile de dépenser beaucoup plus, si on dort en hôtel ou si on mange au resto (minimum 20$ pour le repas de restauration rapide).

      J’espère que cela répond à ta question. N’hésite pas si tu as besoin d’infos supplémentaires!
      Gabrielle, alias la petite sœur d’alexe

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