
Bon matin!
J’espère que vous avez passé un beau weekend!
J’ai quelque chose d’un peu spécial pour vous aujourd’hui. Puisque le végétarisme et le végétalisme ont le vent dans les voiles en ce moment, j’ai pensé écrire quelques articles pour aider certains d’entre vous qui souhaitez adopter ce nouveau mode de vie.
L’année dernière, j’ai reçu un super courriel d’une lectrice qui me demandait conseil pour mieux vivre sa transition et je me suis dit (un an en retard, j’suis pas vite vite), que ça pourrait peut-être en intéresser d’autres. En plus, maintenant, je peux parler de mon expérience, mais aussi de celle de mon chum qui est passé par là au cours des deux dernières années. En fait, je vais peut-être lui demander d’écrire un article pour cette série. Ce serait bien non? Avoir le point de vue d’un homme sur la chose! Je vais travailler là-dessus. 😉
Mais commençons donc avec l’un des plus grands ajustements que vous aurez à faire en changeant votre alimentation, tout juste après réapprendre à cuisiner : vivre en société en tant que végéta*iens…

Comment est-ce que ta famille a réagi face à ton changement d’alimentation?
– Ma famille proche, comme mes parents ou ma soeur, n’ont rien dit de spécial. Je crois surtout qu’ils pensaient que ce ne serait qu’une phase alors ils n’en ont pas fait de cas au début. Après sept ans, ils sont habitués. Pour la famille élargie et les collègues, c’est une autre histoire. Lors des fêtes de famille, on me pose souvent des questions («mais pourquoi?») ou on me lance des petites piques («hum, c’est tellement bon du bacon!» en me faisant quasiment des clins d’oeil), mais je ne me prends pas la tête avec ça. À la question pourquoi, je réponds simplement : «pour la planète et les animaux» et lorsqu’on se moque de moi, je préfère sourire et passer à autre chose. Honnêtement, on développe un je-m’en-foutisme avec le temps. Les gens qui sont vraiment curieux et intéressés, je les dirige vers les livres et les documentaires qui m’ont moi-même ouvert les yeux. Les autres, bah…
Est-ce qu’on t’a proposé de t’accommoder avec plaisir ou est-ce qu’on t’a plutôt dit que tu devrais t’arranger toi-même si jamais de la viande serait servie ?
– Généralement, c’est un stress immense pour les gens de cuisiner végé. Les gens ont l’habitude de bâtir un menu en fonction de la protéine animale, alors si tu leurs enlèves cette possibilité, ils sont complètement perdus. Plutôt que de leur imposer ça, j’offre de cuisiner pour tout le monde, d’amener un plat végétarien ou d’aller au resto. S’ils tiennent à cuisiner, je leur suggère des recettes simples comme des soupes ou potages à base de bouillon de légumes (important à mentionner parce qu’ils n’y penseront pas naturellement), des frittatas ou des lasagnes avec sauce aux légumes. Quand ce sont des fêtes de famille avec les oncles et tantes et qu’un buffet sera servi, j’amène quelques trucs de secours parce que passer une soirée à manger des crudités et du pain blanc, c’est loin d’être joyeux. En tant que végétarienne, je n’avais aucun problème (allo l’assiette de fromages!), mais depuis que je suis ovo-végée, je traîne mon hummus.
Et du côté de tes amis, est-ce que cela a causé un dérangement?
– Aucunement. Mes ami(e)s sont tous très ouverts d’esprit et adorent ce que je leur cuisine ou les restos que je leur fait découvrir. C’est peut-être un peu dur, mais si vos amis ne sont pas de votre bord, est-ce que ce sont vraiment vos amis? Je ne dis pas qu’ils devraient adopter un régime végétarien pour vous soutenir, mais s’ils passent des remarques désobligeantes ou arrêtent de vous inviter à des soirées pour ça, ce n’était probablement pas de si bons amis. Entourez-vous de gens qui sont là pour vous et vous font grandir, pas de gens qui vous jugent et vous tirent vers le bas.
Est-ce que tu t’es déjà retrouvée à ne devoir manger que des accompagnements en visite chez quelqu’un?
– Pas vraiment. Je suis du genre organisée et préparée alors ça n’a jamais été un problème pour moi. Je m’informe avant et si je sens que ça cause problème de servir une assiette végée, j’amène mes trucs. Vous pouvez apporter un gros plat à partager ou une protéine végétarienne (saucisse Gusta, tofu mariné, pâté de lentilles, etc.) pour compléter les à-côtés qui seront servis.
Pour ce qui est de ton couple, est-ce que ton copain t’a connue au temps où tu mangeais déjà végétarien?
– Mon chum m’a connu végétarienne et ça ne lui a posé aucun problème. Il a toujours mangé ce que je lui préparais et n’a jamais cuisiné de viande à la maison. Il en mangeait seulement au resto ou chez ses parents. Finalement, deux ans après le début de nos fréquentations, il est devenu végétarien à son tour (victoire eheh!).
J’ai déjà rencontré des gars qui ne voulaient rien savoir de fréquenter une végétarienne et c’est correct. Aussi bien être honnête dès le départ. Je ne cherchais pas à rencontrer un végé ou même à transformer mon chum en végétarien, mais je tenais à être avec quelqu’un ouvert d’esprit. Ne pas tuer d’animaux pour me nourrir, c’est l’une de mes valeurs les plus profondes. Si j’avais senti un jugement face à ça de la part d’Antonin, nous ne serions pas ensemble.
T’es-t-il déjà arrivé de manger dans un resto où rien n’était végé, quitte à pratiquement ne rien manger, même avec un groupe de personne ?
– Rien manger non, mais peu manger oui. C’est rare qu’il n’y a pas de riz, de pommes de terre, de salade ou de légumes cuits sur le menu. Ça ne fait pas un souper super excitant, mais ça fait la job quelques heures le temps que le repas finisse et que je cours me chercher un sac de noix au dépanneur.
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C’est votre tour!
Avez-vous d’autres questions ou des craintes à partager?
Ne soyez pas gênés, je suis là pour ça! J’aimerais bien bâtir la suite de cette série avec vos questionnements alors j’espère avoir un peu de participation. Merci d’avance! 🙂
Vous pouvez laisser vos questions ou commentaires au bas de l’article ou m’envoyer un courriel, un message facebook ou un petit coucou via instagram. Je suis partout c’est pas mêlant!
alexe