Soyons sociaux

dei campi

Bonjour bonjour!

Malgré ce que le titre de l’article pourrait laisser croire, je ne vous parlerai pas de réseaux sociaux aujourd’hui, du moins, pas uniquement. Les articles qui incitent les gens à se déconnecter sont de plus en plus nombreux (j’en ai moi-même écrit un l’année dernière), et avec raison. Selon plusieurs études, les risques de dépression augmentent plus le temps passé sur les réseaux sociaux est grand. C’est fini le temps où on se comparait et on se consolait. Maintenant, on se compare et on se désole. Ben oui, tout le monde a l’air de mener une vie de rêve sur les réseaux sociaux! Le fait qu’on sache pertinemment que c’est faux n’y change rien. On voudrait tous être minces, musclés, souples, riches et apparemment sans tracas comme ces vedettes d’instagram et de youtube.

Plutôt que de me battre contre ma simili dépendance à instragram, j’ai décidé de ramener le côté social dans mon réseau. Je suis des centaines de comptes, mais le summum de mon interaction avec ces créateurs étaient l’ajout d’un like sur leurs photos. Depuis décembre environ, si un message me touche ou si je trouve un compte particulièrement formidable, je laisse un commentaire, ou j’envoie un message à la personne. Ça ne prend que quelques secondes de plus, et ça peut faire la journée de quelqu’un. Personnellement, je sais que j’adore quand vous me taguer dans les recettes que vous essayées ou quand vous commentez mes photos! Les réseaux sociaux, à la base, c’est fait pour communiquer. Je pense qu’avec tous les comptes professionnels, on a un peu perdu ça de vu avec les années, mais c’est important! Let’s bring the social back in social media!

Ceci étant dit, j’ai aussi réalisé que, dans ma vie de tous les jours, j’avais de moins en moins d’interactions sociales. Je suis quelqu’un d’assez introvertie (pourtant pas gênée du tout) alors parfois les événements de groupe me fatiguent. À choisir, je vais toujours rester chez moi plutôt que d’aller dans une soirée de plus de quatre personnes. Sauf que j’ai réalisé que la sociabilité, c’est comme un muscle. Moins on le travail, plus il s’affaiblie. Le 3 janvier dernier, Caroline (la créatrice derrière le compte instagram et facebook Loounie Cuisine) a publié un post pour savoir combien de gens dînaient entre collègues vs face à leur écran. Malgré le fait que nous ayons une belle pièce ensoleillée pour manger littéralement à côté de notre bureau, mes huit collègues et moi mangeons tout(e)s à notre ordinateur. Il arrive que nous soyons hyper occupé(e)s et n’ayons juste pas le temps, mais je pense que c’était tout simplement par habitude. Ça m’a pris deux semaines pour trouver le courage d’en parler à mes collèges (tsé, j’suis quand même une des p’tites dernières), mais je leurs ai finalement proposé de dîner tout(e)s ensemble les vendredis. Ça ne change pas tant que ça nos habitudes, mais ça nous permet de nous retrouver et de jaser du week-end qui vient et d’autres choses. J’adore mes collègues alors je suis vraiment contentes qu’il et elles aient accepté l’invitation (en toute honnêteté, elles ne viennent pas toutes, mais la majorité oui 🙂 ).

Ce sont des trucs mineurs, mais je sens déjà une différence. J’ai toujours hâte au vendredi midi et j’ai un peu plus d’interactions sur les réseaux sociaux.

Comme prochaine étape, j’aimerais bien me joindre à un club de lecture. Il me semble que s’il y avait un sujet de discussion établi (aka le livre), je serais moins anxieuse de me joindre à un groupe. Vous en connaissez à Montréal? Ou vous avez le goût d’en partir un avec moi?

À bientôt!

alexe