Food inc.


Bonsoir!

Ça y est, j’ai finalement visionné Food inc.! Pas trop tôt!

Sortie en 2008, ce documentaire réalisé par Robert Kenner lève le voile sur l’industrie alimentaire américaine. Ou devrais-je dire Nord-américaine puisque la plupart des produits qui se retrouvent sur les tablettes de nos épiceries sont produits par des nos charmants voisins du Sud. Corruption du gouvernement et des agences d’inspection des aliments, abus de pouvoir de la part des grandes entreprises qui empochent les gros dollars de cette industrie, maladies liées à la malbouffe, fermiers au pied du mur, la surutilisation du maïs dans les produits transformés, bref, tout y passe!

Mettant en vedette deux auteurs très connus pour leurs livres coup de poing, Eric Schlosser (Fast Food Nation) et Michael Pollan, (The Omnivore’s Dilemma et In Defense of Food), Food inc. est bien appuyé et bien renseigné. Visuellement intéressant et souvent même troublant, ce documentaire met en images les secrets que messieurs Schlosser et Pollan, pour ne nommer que ces deux noms, avaient mis au jour quelques années plus tôt. Donc, pour quelqu’un qui a déjà lu quelques ouvrages sur ce qui se cache dans notre assiette, ce film n’amène rien de nouveau. Un petit rafraîchissement de mémoire de temps en temps ne fait pas de tort par contre!

Ce qui m’a le plus surpris dans ce film c’est qu’on n’incite aucunement les gens à adopter une alimentation végétalienne ou même végétarienne. Le réalisateur a simplement voulu démontrer COMMENT est produite la viande, les produits laitiers et les oeufs au 21e siècle. Laissez-moi vous dire qu’on est loin des belles petites fermettes rouges qu’on nous présente sur les beaux emballages de yogourts et autres! Bref, l’idée derrière Food inc. n’est pas de transformer tout le monde en végétalien mais simplement que les gens prennent conscience de l’impact de leur choix alimentaire sur leur santé, sur la qualité de vie des fermiers et des travailleurs d’usine agro-alimentaire, sur le bien-être des animaux et sur l’environnement.

Il y aurait beaucoup trop à dire sur le sujet pour que je puisse vous faire un résumé cohérent du film et des questions qu’il aborde mais s’il y a une chose à retenir selon moi c’est celle-ci :

En voulant produire toujours plus et à moindre coûts, nous faisons souffrir des animaux sans défense et nous tuons de plus en plus rapidement notre belle planète bleue. Nos choix sont scrupuleusement surveillés par les industriels, si les consommateurs (nous tous) se réveillent et cessent d’acheter des produits ultra-transformés et des viandes dont ils ne connaissent pas la provenance, les dirigeants de ces entreprises devront revoir leurs pratiques.

CHAQUE GESTE COMPTE.

Finalement, si vous n’avez pas le temps ou la patience de lire un livre comme The Food Revolution (le livre qui a transformé ma vision des choses), je vous recommande fortement de voir Food inc., ne serait-ce que pour comprendre d’où vient la bactérie E-coli et savoir comment sont produites les belles poitrines de poulet toutes dodues. À moins que vous ne vouliez pas le savoir. C’est votre choix.

Avez-vous vu ce film? Si oui, qu’en avez-vous pensé? Si non, pensez-vous le voir?

Demain : une recette avec du maïs! Tant qu’à trop en produire, on va l’utiliser! 😉

Bonne nuit!

Publié dans Non classé. Bookmarquez ce permalien.

3 réflexions sur “Food inc.

  1. vivianelives

    J’appuie fortement les principes véhiculés par Food Inc. Par contre je ne l’ai pas vu, ni lui ni aucun autre film de ce genre parce que je suis trop sensible… je ne suis pas capable de voir des animaux être maltraités (je préfère la lecture, moins graphique!).

    Les informations sorties ces dernières années dénonçant la situation dans l’industrie alimentaire m’ont fait totallement comprendre et apprécier les principes du végétalisme sur cet aspect. Cependant, après être devenue très malade lors de mon expérience végétalienne, j’ai réalisé que mon corps a besoin de protéines animales pour fonctionner.

    Depuis, je mange de la viande, du poisson et des produits laitiers, mais j’essaie le plus possible de connaitre la provenance des aliments que je consomme. Oui, je dois manger à l’occasion de la poitrine de poulet, mais il existe des producteurs biologiques et sans cruauté (comme Les Viandes Biologiques de Charlevoix) qui heureusement, à la lumière de documentaires comme Food Inc. et à l’éducation de la population à ce sujet sont de plus en plus en demande et accessibles.

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    • C’est ce qui est bien avec ce film : le réalisateur nous fait visiter un type de ferme où les animaux et les travailleurs sont traités dignement. C’est possible de le faire mais c’est plus cher à produire donc les prix au détail sont plus dispendieux. La demande n’est pas encore assez forte pour que ça change quelque chose pour les grandes compagnies. Heureusement, comme tu le dis, certains producteurs ont compris le message! 🙂

      Personnellement, ce film m’a fait réfléchir aussi sur la production locale et sur les aliments bio. Il faudrait vraiment que j’essaie de choisir des produits d’ici plus souvent… Mauvaise Alexe. 😦

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  2. Pingback: Est-ce que je reviendrais en arrière? « soya & chocolat

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