Bonsoir!
MERCI du fond du coeur pour les bons mots suite à l’article d’hier. À part avec ma famille et mes amis proches, je n’avais jamais autant partagé mon vécu. Maintenant, vous savez que je ne suis pas parfaite. Tout le monde connaît des hauts et des bas, suffit d’avoir plus de hauts que de bas et la vie est belle.
Tel que promis, ce soir, je vous présente le plan que j’ai suivi pour reprendre le contrôle de mon corps et de mon poids à l’été 2008. J’ai suivi ces grandes lignes à la lettre pendant trois mois mais, aujourd’hui, je suis beaucoup moins stricte avec ma diète. Je mange ce qui me plaît quand ça me plaît et je n’ai pas de problème à garder mon poids santé. La phase de «maintient» du poids est pas mal moins rigoureuse que la partie «perte de poids».
Avant de commencer, je vous rappelle trois trucs importants :
1) Je ne suis pas nutritionniste donc ce que je dis ne dois pas être pris au pieds de la lettre, même si ça fait finalement beaucoup de sens… 😉
2) Ce qui a fonctionné pour moi ne fonctionnera pas nécessairement pour vous. Nous avons tous des génétiques, des morphologies et des métabolismes différents donc, même avec la même alimentation et le même entraînement, nous n’obtiendrions pas les mêmes résultats.
3) Il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de changer ses habitudes de vies.
Mon plan d’attaque :
Suivre le guide alimentaire canadien
Je mangeais déjà santé mais j’avais un problème avec les quantités. En me fiant sur le guide, j’ai révisé mes portions. Par exemple, une portion de grain et produits céréaliers équivaut à une tranche de pain ou un demi-pita, pas le sandwich au complet. Pour les pâtes, le riz et autre grain, la portion recommandée est d’une demi-tasse. Je ne sais pas si vous avez déjà calculé vos portions mais, 125 ml de pâte, ça ne fait pas beaucoup! Si vous dégustez une tasse et demi de spaghettini sous votre sauve à spaghetti, vous avez déjà trois des 6 à 7 portions de produits céréaliers de votre journée. C’est loin d’être la catastrophe mais il faut en tenir compte dans la planification de vos autres repas. Une salade à l’heure du lunch au lieu d’un panini par exemple.
Calculer mes portions, pas mes calories
Tout au long de ma perte de poids, je n’ai jamais calculé mes calories. Je savais que j’étais fragile et que je pouvais facilement devenir trop perfectionniste en prenant cette route alors je me suis contentée de calculer les portions. J’ai sorti mes tasses à mesurer par contre! Méchante surprise la première fois que j’ai mesuré une vraie portion de céréales à déjeuner!! Deux tiers de tasse? Qui mange seulement deux tiers de tasse de Shredded Wheat?? Je ne me suis jamais privée d’en manger mais j’ajustais le reste de mes portions de grains selon mes autres repas. Même chose pour la viande. Je n’ai jamais compté les légumes mais je m’en tenais à trois fruits par jour à cause du sucre qu’ils contiennent. Je me suis aussi mise à mesurer mon beurre d’arachide mais je n’ai jamais pris moins qu’une cuillère à soupe. J’ai le goût de rire quand je lis certains livres de régime qui recommande 1 c. à THÉ. C’est une bouchée ça, c’est ridicule…
Manger 5 à 6 repas par jour
Plusieurs personnes n’aiment pas grignoter entre les repas mais, personnellement, je trouve que cette méthode me permet de mieux gérer mon poids. Je mange soit trois repas et 2 à 3 collations ou encore six petits repas, ça dépend des jours. Pendant quelques mois l’hiver dernier, j’ai cessé cette habitude pour me concentrer sur trois bons repas par jour mais j’avais souvent faim et je mangeais trop au repas… Mon poids n’a pas changé mais je sentais que j’avais parfois moins d’énergie. Avec un peu d’organisation, c’est assez facile de préparer un lunch complet incluant des collations pour le boulot. On peut même utiliser un après-midi le week-end pour tout préparer d’avance.
Repenser les desserts
J’ai grandi dans une famille où les desserts après le repas était la norme. Gâteau au caramel, galettes, biscuits, crème glacée… Il ne m’est jamais venu à l’idée qu’un fruit ou un yogourt pouvaient être considérés comme des desserts avant d’atteindre la vingtaine. Maintenant, ma dent sucrée est généralement comblée par une bonne poire juteuse ou quelques dattes.
Adopter la règle 80/20
Vous l’avez probablement déjà entendu celle-là : manger sainement 80% du temps et se laisser un 20% pour les petits plaisirs gourmant. Encore là, c’est un choix personnel. Je ne pourrais tout simplement pas arrêter de manger du chocolat ou de cuisiner des pâtisseries. Un dessert décadent de temps en temps n’a jamais tué personne. Il faut vivre quand même! Que vous y dédiiez une journée complète ou que vous vous gâtiez un peu tous les jours, l’important c’est que vous vous sentiez bien et que vous ne culpabilisiez pas.
(verre de vin pas à moi et chien non plus – août 2008)
Cuisiner mes desserts à la maison
Lorsque j’ai une rage de dessert (vive les SPM), je les fais moi-même. De un, je peux contrôler la quantité de sucre et de gras qu’on y trouve. De deux, ça évite les tentations. Vous connaissez ça les paquets de biscuits qui vous appellent du fond du garde-manger alors que vous regarder la télé? J’étais certaine que je n’étais pas seule à entendre des voix…
Développer des habitudes saines sans me tourner vers les régimes drastiques
On va s’entendre sur un point : les régimes ne fonctionnent jamais à long terme. À moins d’avoir une discipline du tonnerre et une vie sociale inexistante, vous ne pourrez pas toujours contrôler votre alimentation à 100%. Mieux vaut intégrer de bonnes habitudes au quotidien que de gérer les calories au dixième près, couper les glucides (pire affaire à faire) ou bannir les desserts pour la vie (j’ai déjà essayé cette dernière, ça a duré un gros 5 jours). On focus sur une abondance de fruits et de légumes, des grains entiers, du tofu et des légumineuses et on oublie toutes les restrictions inutiles s’il vous plaît.
Bouger
Pas juste pour la gestion du poids mais aussi pour le plaisir de la chose et pour l’effet de bien être qui accompagne l’activité physique. Il n’est pas nécessaire d’être abonné à une salle de sports pour bouger : yoga, Pilates, patins à roulette, natation, vélo, ski, raquette, randonnée pédestre, danse sociale, etc. L’important c’est de trouver un truc qui vous plaît suffisamment pour que vous ayez hâte de pratiquer cette activité. Personnellement, aller au gym cinq fois par semaine me comble de bonheur mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde (vous êtes bizarre! 😉 )
Ne pas lâcher
Ça peut sembler idiot mais il ne faut pas perdre ces bonnes habitudes de vue lorsque vous aurez atteint votre «happy weight». Après les trois premiers mois de mon processus de perte de poids, j’ai cessé de tout mesurer et de calculer les portions. Cependant, je n’ai jamais perdu de vu les principes fondamentaux du guide alimentaire (il y a une version végétalienne aussi!).
Sur ce, j’espère que je vous ai convaincu que tout est possible! Il n’est jamais trop tard pour se prendre en main. Au départ, ça peut avoir l’air d’une montagne mais chaque petit changement compte. Au bout de la ligne, c’est vous qui en sortirez gagnant.
Bon congé demain pour les chanceux qui profite de la Fête du Canada!