50 trucs pour économiser

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Bonjour!

Suite à mon article Dernièrement qui portait vraiment beaucoup sur les finances, j’ai pensé vous présenter mes 50 trucs pour épargner. Honnêtement, il aurait pu y en avoir plus que ça, mais j’aime les chiffres ronds. Si jamais le sujet vous intéresse, mes anciens articles Économiser gros ou Économiser à l’épicerie pourrait vous intéresser.

Personnellement, les trucs mentionnés plus bas me viennent naturellement. Je ne me sens aucunement privée. Par contre, en parcourant la liste, mon chum m’a suggéré de renommer l’article «The no fun list to save money», donc clairement, plusieurs des points mentionnés plus bas ne feront pas le bonheur de tous. Aussi, au cas où vous seriez nouveaux ici, nous n’avons pas d’enfant, donc je n’ai inclus aucun item sur le sujet. Je ne vous dirai pas d’utiliser des couches lavables si je n’en ai jamais utilisées. Tous les trucs mentionnés plus bas sont des habitudes qui font partie de mon quotidien. Vous n’avez pas besoin de suivre cette liste à la lettre pour économiser. Je suis certaine que vous avez d’autres trucs géniaux pour arriver à épargner! Si vous avez de bons trucs, laissez-les dans les commentaires! Je cherche toujours plus d’inspiration pour sauver des sous.

En attendant, voici ma liste personnelle :

1. Habiter dans un petit logement : les banlieues et les grosses maisons ont la cote en Amérique du Nord. Est-ce vraiment nécessaire pour vous? Mon chum et mois sommes vraiment heureux dans notre 3 1/2 et, après 8 mois, je me dis qu’on aurait même pu y aller pour plus petit… 😉 J’aime l’idée d’emménager dans une tiny house à ma retraite!

2. Avoir un coloc : j’ai quitté le nid familiale il y a 17 ans et, sur cette période, il n’y a que deux ans où j’ai habité seule. Avoir un logement complet pour soi, c’est un gros luxe que des milliards de gens dans le monde ne peuvent se permettre. Maintenant, j’ai la chance d’avoir le plus charmant des colocs, mais j’avoue que la colocation ce n’est pas toujours une partie de plaisir. Ça coupe le loyer et l’électricité en deux par contre, et ça, ce n’est pas négligeable.

3. Faire un suivi de vos dépenses : personnellement, j’appelle ça un budget, mais ce n’est probablement pas le bon mot parce que je ne mets pas forcément une limite sur les sous que je dépense chaque mois. Par contre, j’aime savoir où va mon argent. C’est facile de dépenser 5$ sur un café, 15$ sur un lunch, une fausse-viande à 4$ la portion ou 50$ à la pharmacie (alors qu’on allait juste chercher du dentifrice) et ça finit par s’accumuler. En comptabilisant chaque sortie d’argent dans un tableau ou une application, on peut savoir où couper si on a un peu exagéré dans les dernières semaines.

4. Prendre les transports en commun : il n’y a rien comme d’avoir une voiture pour voir son argent s’envoler plus vite qu’il ne rentre. Nous avons la chance d’habiter dans une grande ville bien desservie par les transports en commun et le vélo/auto-partage alors aussi bien en profiter et économiser plusieurs milliers de dollars par année. Sinon il y aura toujours l’option d’acheter une voiture usagée.

5. Opter pour le co-voiturage : maintenant que nous n’avons plus de voiture, lorsque nous voudrons nous rendre à Québec, nous pourrons utiliser les services d’Amigo Express. C’est moins cher que le train ou l’autobus et ça permet de rencontrer des gens! Si vous habitez en banlieue, vous pourriez peut-être vous rendre en ville avec votre douce-moitié ou un voisin? Vous pouvez ainsi diviser le coût de l’essence et du stationnement par le nombre de personnes qui se trouvent dans la voiture.

6. Limiter l’alcool : loin de moi l’idée de vous suggérer d’entrer au couvent, mais qu’on le veuille ou non, l’alcool peut rapidement doubler le montant de votre facture d’épicerie ou de restaurant. Je n’ai tellement pas de tolérance à l’alcool que mon chum et moi pouvons nous partager une canette de cidre et je le ressens déjà. Si on sort prendre un verre ou qu’on commande un cocktail au resto, on le partage aussi. C’est plus pour le fun de goûter que pour se rendre saoule…

7. Boire de l’eau : c’est rafraîchissant et gratuit! La liqueur, le kombucha, les thés glacés, les jus et autres breuvages sucrés, ce sont des gâteries. Ce n’est pas bon pour les dents ou pour le porte-monnaie.

8. Écraser : selon ce que j’ai pu trouver comme information sur le net, un paquet de cigarettes coûte autour de 14$. Les gens qui fument un paquet par semaine dépensent donc 728$ par année. Les gens qui fument un paquet par jour sont plus pauvres de 5110$ à la fin de l’année. Geezus. C’est une belle cotisation à un REER ça!

9. Manger végétarien : une portion de tofu revient à environ 0,65$ et une portion de légumineuses, moins de 0,25$. Si on combine ça avec du riz brun et des légumes verts, ça vous fait un beau repas complet pour pas mal moins cher qu’une poitrine de poulet. Pas besoin de devenir complètement végés, mais juste incorporer plus de mets à base de plantes dans votre alimentation vous fera économiser des centaines de dollars. Bonus? C’est bon pour la santé et pour l’environnement!

10. Faire son pain : honnêtement, un enfant de 8 ans pourrais faire la miche blanche ou le pain multigrains qui se trouvent dans ma page Recettes. Même pas besoin de machine à pain! J’achète la farine à environ 0,14$ du 100 grammes. Considérant que j’ai besoin de 4,5 tasses pour ma miche blanche, ça revient à 0,74$ de farine. Ajoutez 0,01$ pour le sel, environ 0,17$ pour la levure et 0$ pour l’eau et ça vous fait un pain à 0,92$. Plus quelques sous pour l’électricité peut-être, mais c’est minime. Une miche en boulangerie tourne entre 4 et 5$ donc, si vous passez un pain par semaine, c’est 186$ d’économie à la fin de l’année. Deux pains par semaine? 372$ d’économie. Ce n’est pas rien!

11. Faire pousser ses fines herbes l’été : l’hiver, j’utilise exclusivement des herbes séchées dans mes recettes. Payer plusieurs dollars pour quelques branches enveloppées dans du plastique, non merci. Par contre, l’été je fais toujours pousser du basilic, du persil, de la menthe, du romarin, du thym et de l’origan (on n’est pas fan de coriandre chez nous). Je n’en fais pas assez pour passer l’hiver, mais ça nous permet d’agrémenter nos plats estivaux (et nos drinks!) de fines herbes et de faire le plein de pesto dans le congélateur.

12. Se gréer d’un germoir : faire pousser sa propre luzerne, ça demande uniquement de la patience. La seule chose que vous aurez à faire c’est de rincer les grains deux fois par jour, mais vous devez y penser 5 jours d’avance parce que c’est long à germer ces petites graines-là. J’ai sorti mes maths de secondaire (ok, j’ai un peu eu d’aide de mon chum) et j’ai calculé que 100g de luzerne maison revient à 0,18$ versus 3,99$ pour la moins chère à prix régulier chez Métro (2,99$ pour un paquet de 75g). C’est une économie de 78%! Si on en fait à la maison aux deux semaines plutôt que d’acheter un paquet, on économise 73,06$ par année. En prime, on désengorge notre bac de recyclage!

13. Créer un menu de la semaine : avoir un plan me permet d’acheter uniquement les ingrédients dont j’ai besoin. Je n’achète pas de poivron si je n’en ai pas mis au menu, donc il a peu de chance d’être oublié dans le fond du frigo. Le gaspillage alimentaire est une plaie pour l’environnement et pour le compte en banque. S’il reste des moitiés de brocoli ou des bananes molles sur le comptoir à la fin de la semaine, je m’assure de les utiliser ou de les congeler pour usage futur.

14. Éviter les produits transformés : les fausses-viandes, faux-mages, crèmes glacées, croustilles, biscottes, barres tendres, biscuits, plats préparés et yogourts font rapidement grimper la facture d’épicerie. On fait la plupart de ces choses à la maison, et pour le reste, on traite ça comme des gâteries super occasionnelles. Encore une fois, c’est gagnant autant pour notre santé, la planète et notre épargne. 🙂

15. Amener son lunch au boulot : je préfère garder mes sous pour une sortie en amoureux au resto plutôt que d’acheter un sandwich hors de prix au café du coin. Je prépare généralement tous nos lunchs le dimanche après-midi comme ça je n’ai plus à y penser du reste de la semaine.

16. Boire son café à la maison (ou l’amener dans un thermos) : personnellement, je trouve que les breuvages qu’on se fait à la maison sont meilleurs que ceux que je peux acheter à 5$ dans un café. Ça nous arrive encore de sortir prendre un café en amoureux ou avec des amis, mais je ne m’achète pas de café quand je suis au boulot.

17. Avoir une liste de recettes simples pour les soirs de semaine : la meilleure façon d’éviter de se rabattre trop souvent sur les restos ou les repas à emporter, c’est d’avoir une liste de recettes qui se préparent en moins de 30 minutes. Il n’y a rien de plus facile que des crêpes salées ou même le tofu sésame.

18. Limiter sa collection d’épices et de condiments : si je tombe sur une recette qui demande une épice qui n’est pas déjà dans ma collection (et qui semble indispensable à la-dite recette), je passe mon tour. J’ai déjà assez d’épices dans mes armoires. Je n’ai pas le goût d’en acheter des nouvelles chaque fois que je fais un nouveau plat. Même chose pour les condiments. J’évite d’acheter dix milles plats de sauces et chutneys en tout genre et je me contente des trucs les plus versatiles. Faites un tour sur le site de La Cuisine de Jean-Philippe. On peut à peu près tout faire avec de la sauce tamari, du sirop d’érable et du ketchup. 😉

19. Recréer ses plats préférés : c’est sûr que si je ne faisais que de la salade à la maison, et qu’on mangeait de la pizza et des burgers lors de nos sorties au resto, on serait toujours en train de manger à l’extérieur. L’idée c’est de rendre nos repas maison aussi intéressants que ceux du restaurant. J’ai quelques recettes de végé-burgers qui sont aussi savoureuses que celles du commerce et je me suis auto-proclamée pizza queen (je fais même ma propre pâte!). Quand vos repas à la maison sont aussi variés et cochons que ceux du resto, pourquoi sortir et dépenser votre paie durement gagnée? On sort encore à l’occasion, mais c’est plus pour avoir congé de vaisselle…

20. Ramener ses restes : j’ai un petit appétit, et c’est particulièrement vrai au resto. Ils utilisent généralement tellement d’huile que je suis bourrée après la moitié de mon plat. Grâce à mon système digestif de schnoutte, ça me fait souvent un lunch supplémentaire. 15$ pour deux repas plutôt qu’un, ça me semble plus raisonnable!

21. Fermer les lumières lorsqu’on sort d’une pièce : on se le fait répéter depuis qu’on est enfant alors c’est sûrement vrai! Je n’ai pas les chiffres pour vous, mais si Hydro le dit…

22. Laver à l’eau froide : les vêtements sont aussi propres s’ils sont lavés à l’eau froide qu’à l’eau chaude alors pourquoi faire monter notre facture d’électricité pour rien?

23. Laver certains morceaux à la main : certains tissus ou morceaux de vêtements sont plus délicats et, en les lavant à la main, on prolonge leur durée de vie. Plus on porte un vêtement longtemps, moins il coûte cher. Si c’est la première fois que vous entendez parler de ce concept, c’est bien simple : si j’achète une robe à 70$ et je la porte seulement une fois (pour un mariage par exemple), son coût d’utilisation est de 70$. Si j’achète un chemisier à 40$, mais que je le porte deux fois par mois pendant 4 ans, son coût d’utilisation est de 0,41$ seulement. Au final, l’idée est de rentabiliser ses investissement. Prolonger la durée de vie de mes vêtements me permet d’économiser sur l’achat de nouveaux morceaux.

24. Laver vos vêtements moins souvent : s’ils ne sentent pas ou ne sont pas tachés, pourquoi les laver? On vit dans un monde beaucoup trop aseptisé. Je peux garder mes vêtements pendant des années parce que je les lave uniquement quand ils sont sales. 

25. Étendre plutôt que d’utiliser la sécheuse : un autre bon truc pour prolonger la durée de vie de vos vêtement, mais aussi pour économiser sur votre facture d’électricité! J’utilise ma sécheuse pour les serviettes ou les draps (je n’ai pas de corde à linge), mais les vêtements sont tous suspendus pour sécher.

26. Acheter des vêtements que vous pourrez porter pendant des années : afin d’éviter d’avoir à refaire ma garde-robe à chaque année, j’achète des vêtements de qualité et indémodables. Je ne suis pas la fille qui ressort du lot lors d’une sortie (à mon plus grand bonheur!), mais je ne dépense pas des centaines de dollars dans les boutiques chaque saison.

27. Prendre des douches plus courtes : mon chum rit de moi parce que je prends des douches de moins de deux minutes, mais je ne vois pas pourquoi je traînerais là. Je deviens nerveuse quand j’entends l’eau couler parce que c’est une ressource précieuse que je ne veux pas gaspiller. Dans notre nouveau condo, on partage l’eau chaude avec les 33 autres unités donc je n’économise plus là-dessus, mais je n’ai rien changé à cette bonne habitude.

28. Faire son propre rince-bouche : tout ce que ça prend pour faire du rince-bouche c’est de l’eau, du bicarbonate de soude, quelques gouttes d’huiles essentielles (menthe et melaleuca, ce ne sont pas les plus dispendieuses) et du xylitol si vous voulez. Ça doit revenir à moins de 3$ pour l’année. Je ne sais pas combien je dépensais en rince-bouche avant, mais c’était sûrement plus qu’une bouteille par année.

29. Utiliser des huiles pour nettoyer et hydrater son visage : j’utilise de l’huile d’olive extra-vierge pour nettoyer mon visage et ça fonctionne comme un charme, même si j’ai la peau grasse. À 0,95$ du 100ml, c’est difficile à battre. Si vous voulez connaître ma routine beauté à base d’huiles, j’ai écrit un article sur le sujet.

30. Faire ses propres produits nettoyants : nous avons trois produits nettoyants chez nous : du vinaigre, du bicarbonate de soude et un peu de savon de Castille. Fini le Hertel, le Windex et tout ce tralala! Je peux tout nettoyer avec ces items à faible coût.

31. Nettoyer avec des guenilles plutôt que des serviettes de papier : les comptoirs, les vitres, les miroirs, la toilette, les moulures, les étagères, la table, il n’y a rien que je ne peux pas laver avec une guenille. Je vous rassure, notre collection est assez grande pour me permettre d’en utiliser une différente pour la salle de bain et la table à dîner. 😛 Si vous utilisez un rouleau d’essuie-tout par semaine, ce serait 52$ de plus dans vos poches à la fin de l’année.

32. Emprunter des livres et des DVD à la bibliothèque : je vous encourage à acheter les livres de vos auteurs préférés pour leur permettre de vivre de leur art, mais on ne peut pas tous se permettre d’acheter un livre à 20$ à chaque semaine. Les bibliothèques sont une ressource inestimable pour se divertir à faible coût! On paie déjà ce service avec nos taxes, aussi bien en profiter! Il est même possible de télécharger des livres de la bibliothèque sur notre liseuse, c’est merveilleux! Ne me demandez pas comment ça fonctionne par contre, c’est mon chum qui s’en occupe…

33. Acheter usagé : ce n’est pas toujours possible, mais lorsque ça s’y prête, j’adore regarder sur le Market Place ou sur kijiji pour trouver les items dont j’ai besoin. Je me suis aussi promise de faire plus souvent un tour chez Renaissance et au Village des Valeurs près de chez moi.

34. Apprécier sa couleur naturelle/ses cheveux gris : ça n’a pas été facile pour moi de me faire à mes cheveux gris, mais je suis maintenant en paix avec la chose. Je n’attache pas assez d’importante à mon apparence pour payer 80$ aux 6 semaines pour ma teinture (dans un salon végétalien éco-responsable, donc possiblement plus cher?). 700$ de plus par année dans mes poches! En passant, j’ai aussi essayé les teintures en boîtes, et ça fonctionne bien, mais rien ne mérite le stress que ça nous causait à mon chum et moi ahah!

35. Utiliser moins de produits coiffants ou pas du tout : mon désir de me passer de revitalisant et de conditionneur était motivé par mon virage zéro déchet plutôt qu’un soucis d’économie, mais on s’entend que, moins j’ai de produits dans ma salle de bain, moins ça me coûte cher! Mes cheveux sont ni mieux ni pire qu’avant. Honnêtement, je ne vois pas de différence.

36. Se maquiller plus légèrement : je pense que je deviens lâche avec le temps. Ou je m’accepte mieux? Je préfère la deuxième option. J’avais l’habitude de mettre du cache-cerne et une poudre matifiante sur mon visage, mais je me contente maintenant de mascara et de fard à joues avec un peu d’ombre à paupières si je suis motivée. Aussi, c’est maintenant très rare que je me maquille le week-end. En plus de sauver des sous, je pense que ma peau se porte mieux maintenant que je la laisse respirer.

37. Utiliser une coupe menstruelle ou/et des serviettes en coton : ça va bientôt faire deux ans que j’utilise une coupe menstruelle et je m’y suis finalement fait. Il y en a à tous les prix (la mienne était plutôt chère à 60$, je crois que la Diva Cup est 30$), mais si vous achetez habituellement une boîte de 20 tampons chaque mois, c’est 200$ d’économie après un an et 260$ en moins les années suivantes.

38. Garder ses gadgets électroniques le plus longtemps possible : je n’ai jamais été du genre à avoir besoin de la nouvelle technologie, mais depuis que je suis avec mon geek d’amour, c’est un peu plus difficile de résister. Je me suis toutefois promis de garder mon iphone 7 jusqu’à ce qu’il meurt (ou jusqu’à ce que Apple décide de ne plus rien updater sur ce modèle). J’ai fini de le payer en décembre 2018 alors je compte bien en profiter encore quelques années!

39. Acheter en gros format : une boîte de 48 rouleaux de papier de toilette, un 4L de shampoing en vrac, un litre de sauce tamari, 2 kilos de spaghetti, tout revient moins cher en plus grande quantité.

40. Se faire des pédicures/manucures/masques maison : grâce aux conseils de mon ancienne coloc Corinne, je me fais de plus belles pédicures/manucures que ce que je peux avoir dans un salon de beauté. De plus, la dernière fois où je suis allée voir une esthéticienne, j’ai eu des boutons pendant des semaines. Ma peau est rendue tellement habituée aux huiles qu’elle réagit maintenant à n’importe quoi. Ma soeur m’a donné un pot d’argile verte donc je me sers de ça pour me faire des masques quand j’y pense (aka pas souvent).

41. Limiter les visites chez le coiffeur : à 50$ la coupe, je ne me fais pas couper les cheveux plus que deux fois par année. Ça me coûte assez cher chez le dentiste, il faut que je coupe ailleurs. 😛 Si je pouvais les couper moi-même, je le ferais. Je coupe ma frange, mais je ne vois pas trop comment je pourrais égaliser ça derrière…

42. Trouver un hobby qui ne coûte rien (lire, bloguer, marcher, etc) : je paie 18$ par année pour avoir le droit d’utiliser le nom de domaine soyaetchocolat.com et mon abonnement au gym, qui me procure du bonheur minimum 4 jours par semaine, me coûte 324$ pour 12 mois. Je n’ai aucun problème à payer ce montant pour la joie que ça m’apporte, mais en échange, je fais du yoga dans mon salon.

43. Limiter les abonnements : je suis abonnées à Netflix avec mon chum, mais c’est mon seul abonnement mensuel. Pas de magazines, d’autres sites de streaming, de musique en ligne, de câble ou de boîtes en tout genre (il y a tellement de boîtes de gugusses de nos jours, c’est incroyable). 

44. Utiliser les cartes à point (mais de façon responsable) : mon chum a une carte de crédit Scène donc il accumule des points qu’il peut échanger contre des billets de cinéma. Je pense que je n’ai pas payé un billet de cinéma depuis qu’on est ensemble! Nous avons également une carte de crédit de couple BMO Air Miles. Nous utilisons les rabais de 10$ qu’on accumule chez Jean Coutu pour payer nos livres de photos de voyage. Évidemment, l’idée n’est pas de s’endetter pour avoir droit à ces rabais, mais tant qu’on paie la totalité de notre carte de crédit chaque mois, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en tirer des avantages. Nous avons aussi une carte Métro qui nous donne parfois quelques rabais sur notre épicerie. On ne se rendra pas riche avec ça, mais ça nous permet d’épargner sur nos sorties ou sur quelques visites en pharmacie/épicerie.

45. Profiter des activités gratuites offertes par votre ville/arrondissement : c’est sûr que c’est le fun de sortir de la ville à l’occasion, mais il y a plein d’activités gratuites à faire pas loin de chez nous! On peut aller marcher sur le Mont-Royal, profiter de la journée gratuite dans les musées, assister à plein de spectacles en plein air lors des festivals, écouter un film sur grand écran au parc, visiter la nouvelle plage de Verdun, ça ne finit plus! 

46. Adopter le minimalisme : s’il y a une chose qui me permet d’économiser gros, c’est d’être minimaliste. Chaque achat est réfléchi. En ai-je vraiment besoin? Souvent, la réponse est non. Certains se donnent une période de 72 heures à 30 jours avant d’acheter quoique ce soit (sauf pour les besoins essentiels, on s’entend). La plupart du temps, on a juste besoin d’un temps de réflexion pour réaliser que, finalement, ce n’est vraiment pas nécessaire à notre vie.

47. Inviter vos amis pour un pot-luck : Antonin et moi adorons recevoir, mais on demande toujours aux gens d’amener leur propre alcool. Ça réduit de beaucoup la facture d’un souper pour six à huit personnes. Si on est un plus gros groupe, ou si ce sont des gens qu’on voit souvent, on demande parfois à nos invités d’amener un plat, que ce soit un accompagnement ou un dessert. Généralement, nos amis sont contents de contribuer. C’est aussi la parfaite solution pour les pique-niques au parc!

48. Trouver son bonheur dans les petites choses : on rit souvent des enfants qui s’amusent plus avec une casserole et une spatule qu’avec leurs jouets achetés à gros prix, mais ça devrait être comme ça pour nous aussi. Il n’y a aucune règle qui dit qu’en devenant adulte, on doit se payer des vacances à 2000$ pour avoir du fun. Toutes les activités mentionnées au #45 sont amusantes et gratuites. En ce moment, mon chum et moi adorons regarder les oiseaux venir se goinfrer dans notre nouvelle mangeoire. Sept dollars pour la cabane et dix dollars pour les graines et on va avoir du fun tout l’été. Je ne dis pas que ça va remplacer notre voyage annuel (ils sont cutes les oiseaux, mais pas à ce point-là), mais je pense qu’il est important de s’arrêter pour réaliser que le bonheur se trouve dans les petites choses.

49. Prendre soin de soi : dormir 8 heures par nuit, faire de l’exercice, boire de l’eau et manger plus de fruits et légumes, c’est super important! Être en santé vous permet de profiter de la vie, mais vous fait économiser gros aussi! C’est cher être malade. Bon, ce n’est pas possible d’éviter toutes les maladies parce que la génétique et notre environnement y sont pour beaucoup, mais personnellement, je fais tout en mon pouvoir pour éviter de développer des virus.

50. Passer moins de temps sur les réseaux sociaux : il y a tellement de publicités sur les réseaux sociaux de nos jours que c’est pratiquement invivable. Non seulement j’ai des publicités d’annonceurs divers, mais j’ai aussi des dizaines d’influenceurs qui me vantent les mérites de tels et tels produits. Je comprends qu’ils et elles doivent faire un salaire aussi, mais quand mes stories sont une longue pub de A à Z, je décroche. Je n’ai pas le goût qu’on m’influence à acheter plus. Je n’ai pas le goût de sentir qu’il manque de quoi à ma vie parce que je ne prends pas des photos dans un champs de lavande au coucher du soleil. Je n’ai pas le goût de sentir que je ne prends pas soin de moi parce que je bois du café ordinaire plutôt que du café enrichi en champignons tout puissants. Une chance que je suis capable de faire la part des choses, ça me permet de garder le cap et de pas dépenser pour rien, mais boy qu’il serait facile de débourser des centaines voir des milliers de dollars pour essayer d’être à la hauteur de ce qui est présenté sur les réseaux sociaux.

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Voilà qui conclut possiblement l’article le plus long que j’ai jamais écrit et le premier article qui m’a demandé des mathématiques en 9 ans ahah! J’espère que je ne vous ai pas ennuyé et que vous y avez trouvé quelques trucs intéressants!

Je suis curieuse de connaître les vôtres! Je suis convaincue que mon chum a hâte de voir ce que je peux encore couper de notre budget. 😉

À bientôt!

alexe